Auteur : seringa
Date de création : 28-11-2011
"La République du bonheur", roman de Ogawa Ito.
Comment ne pas céder à la tentation devant un titre si allèchant ?
J'aime me plonger dans l'atmosphère paisible des romans d'Ogawa Ito,
comme dans une cure de jouvence.
A la fin de son précédent roman, on avait quitté Hatoko, Popo pour les intimes,
dans " La papeterie Tsubaki" où elle exerce le métier d'écrivain public.
On est heureux de la retrouver jeune mariée, avec Mitsurô, papa de la délicieuse fillette QP.
(Je précise de suite qu'il n'est pas indispensable d'avoir lu le roman précédent pour déguster celui-ci qui peut se suffire à lui-même...).
***
J'aime particulièrement l'atmosphère douce comme une brise caressante,
qui émane de l'écriture de cette autrice, .
Nos cinq sens sont en éveil constant.
Les arômes, les parfums, les recettes raffinées qui mettent nos papilles en émoi, (un repas de fête en famille pages 138/139), les couleurs,
la nature finement ciselée, les fleurs, les arbres, (P.210), les lieux sacrés, les fêtes rituelles, tout est exotisme.
On aurait presqu'envie d'aller vivre à Kamakura !
(Ville côtière à une heure de Tokio).
Et ce qui me touche par-dessus tout, ce sont les sentiments profonds qui unissent les êtres, que ce soit entre Hatoko et sa nouvelle famille, (page 142), ou ses amis, ou les clients de sa papeterie, avec leurs demandes toujours surprenantes.
Tous les personnages sont attachants, mais un énorme coup de coeur pour la petite QP, plus qu'adorable.
Ogawa Ito dépeint avec subtilité et délicatesse les sinuosités du coeur.
Dans une séquence particulièrement émouvante, par l'intermédiaire d'une de ses visiteuses, elle fait intervenir un auteur que j'aime: Yasunari Kawabata.
La Belle Fuji confesse un amour absolu pour cet homme.
"Quand je pense à lui, j'éprouve une douleur dans la poitrine, comme si on me pinçait le coeur. Mais après, comment dire, c'est comme si un elixir sucré sourdait du plus profond de mon corps". (P.245).
Kawabata a longtemps vécu à Kamatura.
Il a reçu le Prix Nobel de Littérature en 1968.
Dans une de ses Nouvelles, il a écrit:
"Si au cours d'une vie on parvient à faire le bonheur ne serait-ce que d'une seule personne, on est heureux". (P.250).
Auriez-voue envie de goûter aux "udon" ?(P.227).
"Ces nouilles à la farine de blé sont comme une mère débordant d'amour. Elles vous réchauffent tendrement le corps et le coeur".
Voilà un roman qu'on n'a pas envie de terminer tellement il suscite d'émotion.
Une grande respiration dans la période délétère que nous traversons.
Un vrai moment de bonheur quoi.
Le titre n'est pas usurpé.
Merci Madame Ogawa Ito.
Le grand Bouddha à Kamatura.
***
Rappels. Sur ce blog.
Si vous voulez découvrir 2 chroniques sur les romans de Mme Ogawa Ito.
"La papeterie Tsubaki" : le 02/02/2021, Page 523
"Le restaurant de l'amour retrouvé". Le 20/02/2015. Page229.
Commentaires
Bonjour ma petite Seringa,
J'espère que tu vas bien ?
Moi ça va et Fernand aussi.
Ce matin il fait gris et frais, on se croirait en automne. On a eut pas mal de pluie la semaine, de temps en temps un peu de soleil.
Hier on s'est inscris dans une autre pharmacie, on verra laquelle des deux nous tél pour être vaccinés. L'attente est longue mais il faut patienter, pas le choix.
On sort juste pour faire des courses en ville, on ne quitte pas le masque et on évite la foule. On reste prudents.
En août pas mal de blogs sont en pause, heureusement d'autres ne le sont pas sinon ce serait trop calme lol
Passes un bon week-end et une agréable semaine ma douce amie, au plaisir de te lire
Gros bisous
Florence
Bonjour Seringa, En fait je me suis mal exprimée, j aurais dû écrire que je ne connaissais pas cette auteure en tant que lectrice...
Je vais suivre ton conseil et essayer de me procurer ce livre, en ce moment je lis de Marie Bernadette Dupuy, une série de roman sur une sage femme passionnée dans l Ariège au 18 ème siècle...
Je te souhaite de bonnes vacances, grosses bises, bonne journée, fanfan
Je n'ai pas lu ce roman. Tu nous mets l'eau à la bouche! Bon mercredi.
Bonjour Seringa, une fois de plus, tu nous donnes vraiment l'envie de lire ce roman. J'aime beaucoup les films qui se passent dans des familles asiatiques, pour découvrir leur culture. J'aime leur bienveillance et surtout leur façon de vivre en famille où sont regroupées plusieurs générations...
Je ne connais pas cette auteure mais j'ai bien envie de la découvrir...
Merci Seringa, grosses bises et bon mois d'août, fanfan
Bonjour ma petite Seringa,
Le titre de ce livre est attirant et ton article donne envie de le lire.
Superbe photo !
Me revoici sur les blogs. Je n'étais pas en vacances, juste en pause... Finalement je reviens avant le 30 août car cela me manque !
J'espère que tu vas bien ?
Moi ça va et Fernand aussi. Nos chats vont bien eux aussi.
On attend que la pharmacie nous tél pour se faire vacciner, pour l'instant ils n'ont pas reçu les doses de Pfizer. On est sur liste d'attente depuis trois semaines.
Nous avons du soleil et il fait frais pour la saison. La chaleur ne nous manque pas !
Mon amie Elyci m'a fait deux nouvelles bannières (à ma demande), j'adore ce design mauve et violet. J'en ai eu marre du design gothique, trop foncé ! Mon blog n'est pas gothique (à part deux rubriques), il y a différents thèmes.
Passes une agréable semaine ma douce amie
Gros bisous
Florence
Je me demande pourquoi je ne suis pas attiré par le monde asiatique, sa manière de vivre, sa culture, sa civilisation. Tu me montres ici combien j'ai tort. Faudra qu'un jour je dépasse mes réticences. Et pourquoi pas en lisant ce bouquin ?
Bonjour Seringa oui un livre qui donne envie et bien de cultiver ce coté là,il y a des personnes ainsi comme Papo,il y a des librairies ou l'on ressent l'amour de la personne pour ses livres et qui les propose avec coeur,livres que je retiens,je t'embrasse,bonne semaine ici.
Merci Seringa Pour cette talentueuse critique littéraire qui vaut largement celle des professionnelsTu as le don de donner envie de lire les livres que tu critiques et je note celui-ci Pour ma part je viens de lire le chemin des estimes de Charles Wright récit passionnant et souvent drôle de deux aspirants jésuites qui doivent accomplir un périple de 700kms à travers le Massif Central sans un sou en poche comme épreuve préliminaire à leur confirmation Ils en retirent le constat que le bonheur est dans la frugalité et la rencontre Je te souhaite de belles vacances
Bonjour Seringa un beau et bon pitch au sujet de ce livre La République du bonheur eh bien moi en voyant le titre je me suis dit ça parle surement de la France ha ha ,bref je me suis complétement trompé , il est vrai que la République du bonheur chez nous en France c'est loin bien que je dirai que l'on ai pas les plus a plaindre en comparaison à d'autres pays.J’espère que tu vas bien , je te souhaite également une belle fin d'été et des bonnes vacances , à bientôt , bisous Seringa.
bonjour
c'est beau cette montagne avec de la neige !
mdr cette nuit, j'ai rêver que nous avions de la neige chez nous ,mais non je te rassure...C'est rester des orages qui ont un peu rafraichi l'air et ça fait du bien !
bon dimanche
pouty